Soutenir des candidatures écolo est encore​ possible

Des présidentielles aux législatives, EELV a porté un projet écologiste, solidaire, démocratique et européen en tentant de créer du lien entre des partis qui portaient le même idéal de société.

Si l’échec de cette union est réel, sa logique n’est pas morte pour autant.  C’est la raison pour laquelle en tant que direction nationale d’EELV nous avons logiquement appelé à soutenir les candidatures qui s’engagent pour la transition écologique, la défense des objectifs de l’Accord de Paris, du droit du travail et pour le respect de l’état de droit mis à mal par l’état d’urgence et ses tentatives d’intégration dans le droit commun.

Ce choix sur le fond et sur les valeurs dessine nettement les fractures à l’œuvre et oppose deux projets politiques : l’avenir de la planète ne peut être discuté sur fond de dérive austéritaire ou sécuritaire, défendre les communs ne peut se faire sur la base des exigences des actionnaires et du 1% qui possède 50% des richesses mondiales au détriment de toustes les autres.

EELV fait confiance à ses électeurs pour déterminer le meilleur choix pour le second tour mais les invite à prendre en considération ce cadre de réflexion dans l’élaboration de leur choix.

EELV invite donc ses électeurs à permettre, par leur vote, le pluralisme politique qui est une nécessité démocratique en contribuant à la présence de député-es écologistes et de gauche à l’Assemblée nationale.

En accord avec ces décisions nationales, je soutiens donc toutes les candidatures de gauche qui s’engagent pour la transition et contre l’austérité et les dérives sécuritaires, quelle que soit leur étiquette politique. Cela concerne d’abord nos candidats comme Sergio Coronado ou les candidatures que nous soutenions dès le 1er tour comme celle de François Ruffin (Somme). Mais dans cette logique cela concerne également d’autres candidatures comme celles de Barbara Romagnan (Doubs), Patrick Jimena (Haute-Garonne), Sarah Legrain (Paris), Régis Juanico (Loire), Christian Paul (Nièvre),  Clémentine Autain (Seine-Saint-Denis), Yann Galut (Cher), etc… La liste pourrait continuer au fil des duels locaux, la logique reste la même : défendre un projet de société écologique et solidaire face à la casse sociale et climatique promise par le gouvernement Macron – Philippe malgré la présence de Nicolas Hulot au gouvernement et apporter le soutien nécessaire à la mise en place du projet de ce dernier.

Dimanche 18 juin, aucune voix écologiste ne devrait aller grossir les rangs des macronnistes, des lepennistes, et des droites en général.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *